Pour l’arc classique : la palette
Contrairement aux idées reçues, les doigts de l’archer – en arc classique – sont protégés par une palette ou un gant en cuir.
La palette est un accessoire personnel monté avec des morceaux de cuir découpés à la taille des doigts. Autrement dit, l’archer ne pose pas ses doigts directement sur la corde, la palette est une protection contre la friction répétée de la corde. Les images ci-dessus montrent une prise de corde avec l’index placé au-dessus de la flèche, le majeur et l’annulaire sont posés dessous. Il s’agit de la prise “méditerranéenne”.
Pour l’arc à poulies : le décocheur
A la différence de l’arc classique, les doigts d’un tireur arc à poulies ne sont pas en contact avec la corde. Il utilise un décocheur.
Basé sur le même principe qu’une gâchette sur une arme à feu, cet accessoire s’utilise placé au creux de la main. Le système d’armement est simple : la sécurité, l’armement et la pression sur la gâchette pour libérer la corde. Sans entrer dans la technique pure, l’utilisation d’un décocheur nécessite une connaissance basique de sa mécanique et de sa façon de l’utiliser. En effet, certains mécanismes diffèrent d’un modèle à un autre : pression, relâchement, à index, rotation… etc.
Le carquois
Un archer sans carquois c’est comme un footballeur sans chaussures…
La dragonne
Le protège-bras
Quel archer ou apprenti-archer n’a jamais fait l’expérience – douloureuse ! – de la corde qui frotte excessivement sur le bras lors du départ de la flèche ?
Sans rentrer dans les détails techniques qui permettent de prévenir un incident de ce type, le protège-bras est un accessoire très largement utilisé par les archers de tous les niveaux. Un peu à la façon du plastron, il a le rôle de prévenir les frottements de la corde sur la peau ou les vêtements. D’un autre côté, quand la corde frotte excessivement sur le bras d’arc, on n’y reprendra pas un archer à deux fois ! En initiation, c’est le métier qui rentre ; pour un archer aguerri, c’est le signe d’un mauvais placement.
Le plastron